En février, 6,8 % de lait supplémentaire a été livré vis-à-vis de l’année précédente. Le niveau des livraisons de lait a ainsi un peu baissé : en janvier, le plus s’élevait encore à 8,4 %. Il est donc question d’un ralentissement de la production de lait mais qui est actuellement insuffisante pour éviter le superprélèvement.
Ceci ressort de l’enquête spéciale que la Confédération Belge de l’Industrie laitière (CBL) organise auprès de ses membres. Si les livraisons persistent à ce rythme, notre pays va à l’encontre d’un dépassement de 10 millions de litres ou environ 0,3 %. Si l’on veut éviter le superprélèvement, les dépasseurs devront freiner beaucoup plus fort.
Le dépassement augmente
Pour informer les fournisseurs de lait plus rapidement sur la situation des livraisons de lait, la CBL organise une enquête spéciale auprès de ses membres. L’enquête démontre que finalement en février, 6,8 % de lait supplémentaire a été livré vis-à-vis de l’année précédente.
Après le mois de février, le quota est dépassé de 0,24 %. Le dépassement du quota national a encore augmenté. En janvier, le dépassement ne s’élevait qu’à 0,11 %.
Si les livraisons de lait persistent à ce rythme, il y aura un dépassement du quota d’environ 10 millions de litres ou 0,3 %. Ceci est déjà beaucoup moins que l’estimation sur base des chiffres de janvier qui prévoyaient un dépassement d’environ 20 millions de litres ou 0,6 %. Pour éviter le superprélèvement, les livraisons de lait devraient encore baisser à un niveau inférieur : le plus ne pourrait s’élever qu’à 3,5 % en mars.
Lourde tâche
‘Pour éviter le superprélèvement, un petit miracle devrait se produire. Ceci ne peut se faire que si tous les dépasseurs mettent le frein’ selon Renaat Debergh, administrateur délégué de la CBL. En un mois de temps, le plus a baissé de 1,6 %. En mars, pas moins de 3,3 % doivent être supprimés pour arriver à 3,5 %. Ceci est une tâche particulièrement difficile. Une petite lueur d’espoir est que la teneur en matière grasse est inférieure d’environ 1 g/l par rapport à l’année passée.
La CBL souligne qu’il s’agit ici de chiffres provisoires et que la fédération laitière ne peut en aucun cas prendre la responsabilité en ce qui concerne les chiffres définitifs. Seules les autorités peuvent émettre un décompte final exact.
Le niveau des livraisons de lait durant les deux premières semaines de février 2014 a baissé : de plus 8,3 % en janvier 2014 à plus 6,3 % pour la première quinzaine de février 2014