De récentes recherches indiquent que l’optimisation de la composition des aliments de bétail peut réduire l’impact du cheptel laitier sur le climat.
Une étude menée dans le cadre du projet "smart milking" de l’Instituut voor Landbouw- en Visserijonderzoek (ILVO) indique qu’il est possible de réduire fortement les émissions de méthane en adaptant la composition des aliments pour vaches laitières. Un fauchage d’herbe plus jeune permet également de réduire les émissions.
Une étude similaire réalisée par des chercheurs de l’UCL et du CRA-W donne des résultats comparables. Ici, d’importantes réductions des émissions de méthane et d’excrétion d’azote ont été réalisées.
Un élargissement des deux études à des populations plus larges et à des exploitations 'real-life' confirme les résultats très prometteurs des deux études.
Dans les deux études, l’optimisation des aliments de bétail au moyen d’additifs et de composants alimentaires ne permet pas seulement de réduire les émissions, différents additifs (dont les graines de lin) permettent en outre de produire du lait de meilleure qualité nutritionnelle.
Tout ceci, sans surcoût pour le producteur laitier, que du contraire! Le coût des additifs et des composants alimentaires utilisés est en effet comparable, voire même inférieur, à celui des aliments usuels.