Login

L'industrie laitière belge réduit de 15 % les sucres ajoutés

Grâce à l'optimisation et à l'innovation, l'industrie laitière a largement atteint l'objectif qu'elle s'était fixé

Louvain - mardi 26-07-2022

Les entreprises belges de transformation du lait ont réduit la teneur en sucres ajoutés de leurs produits de pas moins de 15 % entre 2012 et 2021. Les membres de la CBL, la Confédération belge de l'industrie laitière, ont largement atteint les objectifs de la Convention Alimentation équilibrée (2012-2020), avec une réduction de 12% au lieu des 8% visés. En 2021, ils ont poursuivi leurs efforts, portant la réduction totale à 15%. Les entreprises obtiennent de bons résultats en ce qui concerne la composition nutritionnelle de leurs produits: plus de la moitié de l'ensemble de la gamme de produits laitiers ne contient pas du tout de sucres ajoutés. En outre, parce qu'ils contiennent de nombreux nutriments, le lait et les produits laitiers contribuent à une alimentation complète qui favorise la santé.  En outre, les entreprises laitières continuent à investir dans l'innovation et l'optimisation de leurs produits. "Nos entreprises ont beaucoup investi dans l'optimisation et l'innovation des produits. Grâce à leurs efforts, nous pouvons présenter de bons chiffres. Mais la réduction de 15% des sucres ajoutés n'est pas un point final pour nous. Nous continuons à chercher des moyens d'améliorer encore la valeur nutritionnelle des produits laitiers", déclare Lien Callewaert, Deputy Director de la CBL.

L'industrie laitière belge réduit de 15 % les sucres ajoutés

Objectif largement atteint

Entre 2012 et 2020, l'industrie laitière s'est fixé un objectif de réduction de 8% des sucres ajoutés dans le cadre de la "Convention Alimentation équilibrée[1] ", conclue à l'époque entre les autorités  fédérales, Fevia et Comeos. Cet objectif a été largement atteint en 2020 avec une réduction de 12%. Mais l'année dernière, les transformateurs laitiers ont prouvé que, même sans engagement formel, de grandes mesures peuvent être prises, ce qui a abouti à une réduction totale des sucres ajoutés de 15 % (2012-2021). En outre, il faut souligner que la majorité de la gamme concernée ne contient tout simplement pas de sucres ajoutés (GFK, 2021)[2] .

 

 

Encore plus sain grâce à l'innovation et à l'optimisation

Le lait et les produits laitiers sont une source importante de protéines, de calcium, de vitamine B2 et de vitamine B12. En raison de leurs effets sur la santé, le lait et les produits laitiers (produits sucrés et non sucrés) sont inclus dans les recommandations alimentaires, avec une quantité recommandée de 250 à 500 ml par jour. Après tout, "le lait et les produits laitiers peuvent contribuer à un régime alimentaire complet qui favorise la santé", selon le Conseil supérieur de la santé en 2019.

 

La CBL et ses membres ont clairement pris l'initiative de rendre le choix sain du consommateur encore plus facile. D'une part, les entreprises laitières ont - dans la mesure du possible - adapté progressivement les recettes existantes. La gamme Danio de Danone dans son ensemble et le yaourt Pur Natur à la grenade ont été reformulés pour aboutir à une réduction des sucres ajoutés d’environ 18%. D'autre part, de nouvelles techniques innovantes, telles que le fractionnement du lactose[3] , ont été utilisées pour obtenir un profil de goût similaire avec moins ou même sans sucre ajouté. Aussi bien le Cécémel sans lactose comme les boissons lactées Bambix en sont de bons exemples. Enfin, les entreprises laitières  élargissent aussi activement leurs gammes de produits sans sucre ajouté, comme toute la gamme d’Activia "sans sucres ajoutés" de Danone et le nouveau yaourt naturel d’Inex. Autres exemples : voir l'annexe.

 

"Je suis très fier des grands efforts déployés par nos membres pour réduire les sucres ajoutés. Ce n'est pas aussi évident qu'il y paraît, mais grâce à des innovations et des optimisations de produits, ce grand résultat a été atteint. En tant que consommateur, vous pouvez donc choisir en toute confiance parmi une très large gamme de produits laitiers sains", déclare Lien Callewaert.

 

 

Pas de point final

Toutefois, il n'a pas été facile d'obtenir cette forte réduction. La réduction de la teneur en sucres ajoutés doit se faire progressivement, afin que les consommateurs puissent s'habituer à un goût moins sucré. Cela évite que le consommateur n'abandonne le produit à cause du changement de goût. Les entreprises laitières ont dû ajuster leurs plans ou imaginer de nouvelles voies plus d'une fois afin d'atteindre l'objectif proposé sans perdre le consommateur.
Lien Callewaert : "Malgré tous les efforts et la responsabilité que nous avons déjà pris en tant que secteur, l'engagement passé n'est pas un point final pour l'industrie laitière. La CBL et ses membres continueront activement à innover et à améliorer encore la qualité nutritionnelle des produits laitiers, comme l'année écoulée l'a déjà prouvé".

 

 

Pour de plus amples informations ou pour une interview, vous pouvez contacter Lien Callewaert, Mobile: 0476/96.87.07

Téléchargez le communiqué de presse en word ici

 

 

 

 

 

[1] La Convention Alimentation équilibrée est un accord volontaire entre le secteur alimentaire et les autorités pour travailler ensemble afin de faciliter le choix d'une alimentation saine pour les consommateurs. Plus d'informations : www.convenantevenwichtigevoeding.be

[2] Estimation basée sur les chiffres de GFK (volume par personne) pour les catégories boissons lactées, yaourts et desserts.

[3] Fractionnement du lactose : en ajoutant l'enzyme lactase, le lactose, naturellement présent dans le lait, est scindé en glucose et galactose. Cela donne naturellement un pouvoir sucrant plus élevé, sans ajout de sucre ou d'édulcorants.

Chérissez un approvisionnement local fiable en produits laitiers

Leuven, 10 juin 2022 – Les transformateurs laitiers vivent des temps agités: forte hausse inattendue des prix du lait, guerre en Ukraine et restructurations au sein du secteur. De plus, les entreprises laitières ont pu répercuter les hausses des prix des matières premières, de l’énergie, des emballages et des salaires dans une mesure trop lente et insuffisante, ce qui a pesé sur les résultats d’exploitation. A cela s’ajoute l’incertitude quant à la disponibilité de lait à l’avenir en raison de l’accord azote du gouvernement flamand. L’industrie laitière est cependant parvenue à garantir l’offre en produits laitiers et à assurer la stabilité du chiffre d’affaires et de l’emploi. L’augmentation des investissements dans l’industrie laitière fait déjà naître une note d’espoir. “En ces temps incertains, j’appelle chacun à chérir notre approvisionnement local en lait, nous en aurons encore grandement besoin“, a déclaré Renaat Debergh, administrateur délégué de la Confédération Belge de l’Industrie Laitière.

 

Lire la suite

Lire la suite